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Cafés Salés & autres Douches Froides

9 mars 2009

Je suis Dieu.

Ouais, tout puissant, tout ça. Alanis Morissette, selon Dogma.

Alors cher public adoré, chers aimables déterreurs googlisés, cher Palem, je déclare ce beubleugue figé pour l'éternité, dans le marbre.

Faites péter les chrysanthèmes, bande de pourris syphillitiques.

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26 décembre 2008

the Butcher [Inside Out]

the Butcher has
freezer bloodshot eyes
and a white overall
with a map of nowhere.

the Butcher swears
the Butcher swore
he will love me.
butch-er hust-ler
has an husky groan
slaver for the whore
I ended to be.

the Butcher said
he will nurish me
and I never paid
as it was for free.

the Butcher has
an odd seawolf smile
as he sizes and sees
my pieces of meat
fresh fresh knuckles
he knows he'll meet
my chattering knees
our all greedy needs.

And I trusted a butcher
I wanted to believe
He loves me, truely.
beneath the apron he
minces the blind mices
but the chopper affraid, me, butcher.

the Butcher says
that he will have me
and my sister
and I beg him
over and over.

the Butch-Butcher has
arms to clasp and clutch
and a new born paunch
he wants me so much.

the Butcher sneezes
and sweatly gaspes
as he unlaces
my woolen stockings.

He knows I'm starving
a willing orphan
my too bony chest
full of coal and banned
under the gruff beast.

the Butcher had me
and I don't give a damn
Hung [inside] out with a man
who evicerates. [inside, out]
I'm not a lady, the butcher had me
I'm not a lady, the butcher had me.

There's not a gut left. [skin inside out]

26 décembre 2008

Fragments

"Le rêve de l'Harmonie parfaite cache une aspiration à la rigidité cadavérique. [...] Toucher le fond, c'est la fin de la chute. On risque de se fracasser la tête ? Cela vaut mieux que l'angoisse sans fin. Tu hurlerais aujourd'hui que la dictature du confort est un cercueil tapissé de soie."

J'aide par égoïsme. The loneliest crowd. Thésauriser l'humanité.
Je récitais dans le délire des suppliques aliennées à personne.
Le néon grésillait comme si un moustique grillait, mais c'était l'hiver.

Je sais, je ne comprends pas. Mais je suis ivre, et fiévreuse.
Les lumières sans but s'alignaient derrière la semi-opacité de la vitre.
Des quadrillages ombrés se dessinaient sans mon aval.
Des carrés, des lignes. Du Mondrian monochrome.

La nuit civilisée.

"La revendication nue, brutale : la liberté d'être soi, rien que soi, face à tous les autres. Soi, autant dire tout et son contraire. Un désir sans objet, une volonté gratuite, merveilleusement inutile."

5 décembre 2008

The Bree Van De Kamps - Aftermath

Depuis les derniers mots du blog, beaucoup de changements, de perturbations, de déluges en boucle à se faire passer de main en main et de langues en tympans.

Lâché par Sons Of Frida j'ai pu, au détour d'une rencontre, jouer avec mes voix à côté de personnes qui ne demandaient pas mieux que de mettre le feu aux amplis, avec plus de conviction et de volonté, le tout saupoudré une énorme dose d'humanité et de chaleur. Ca s'appelle The Bree Van De Kamps, on y est cinq avec la ferme envie de brûler quelques planches début 2009, de brûler plusieurs CDs aussi (au sens anglo-saxon), et pour la première année je me retrouve avec deux groupes en poche qui dureront au-delà d'une année scolaire basique et limitée.

Et l'occasion de ne jamais se reposer sur ses habitudes de musique.
Mort aux automatismes.
Et merci à eux.

23 juillet 2008

I have been to hell, and back.

Ce petit début de truc avait été dédié à Dame Aakasha pour le prochain album de Sick Lust. Je ne sais pas si ça va vraiment aboutir quelque part (On devait pas enregistrer cet été ? Eheh), mais ça existe. It is.
D'après une phrase de Louise Bourgeois, et une visualisation étrange de "Suddenly Last Summer".


I’m a girl

I’m … necessarily lobotomized! (Scratch, old school)

The narrator: Your little China Doll is no freak in corduroy and laces, passive golden ringlets bulk under your embraces.
But there is a fall; there is an always necessary evil.

I have been to hell and back, and let me tell you, it was wonderful (both of them)

The doll: The scar. The biting point. The holy squirt of you’re all fond. But nothing, nothing seminal. An endless needles carnival. Prosthetics dances, Tourniquets round the arms. Reign of the fake, kingdom of the mask.  Cheap Take Off, Long Hang Over, this is what I’m dying for.
Giving way to despair, scratching skins and gutting bones. Collecting sins and boiling stones. Every blotter for the ink always staining black my minds. Every blotter, every hole. Sucking my every brain out.

I have been to hell and back, and let me tell you, it was wonderful (both of them)

The narrator: But doll, can’t you see the machine behind, your imprisoned wrists? No person can be that blind, doll. So, see the ice pick coming straight, the gleaming, steal. See the eye of the… executioner. Too late, too late to beg, doll. Crimson red drops on the whitest cell, soiled, your virginal pomp. Hush, hush little you. Be . Calm !

(Superposition)The doll: Every hole, the biting point. Thank you sir, thank you sir for the peace you offered. But nothing seminal. Every red, every white spread, oh mine, dear… colour-blind. Every flame every flight: out (Weakest)

I have been to hell and back, and let me tell you, it was wonderful.

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22 juillet 2008

Bougies grésillantes, je répète.

Hop, un an, enfin bientôt un an que l’on bave ici plus qu’ailleurs ce qui nous fout la tripaille à l’envers et le glaucome de traviolle.

Je vous écris d’une période où certains ont compris mieux que nous qu’un idéal se bafoue, que la béatitude se suffit à elle-même, où l’on crie plus au pouvoir d’achat, où l’on rit plus des babillages des ivrognes. Bref, je vous écris-là d’une période où le détail prend toute son obsédante importance, et où le grandiose s’efface sous le particulier avec révérence, monsieur. Un monde où les choses sérieuses pour nous semblent dérisoires.
Nous, on est cons et indécis. On se situe mal chez ces gens-là, et pas vraiment ailleurs non plus. On avance à tâtons pour ne pas courir à reculons, en somme. Ou on court les yeux rouges comme des taureaux en fuite, on se disperse parce qu’on n’a pas l’éducation du stratège. Et c’est tant mieux.

Palem zone toujours à Paris, moi je suis assez traître pour profiter du soleil où on le trouve, évincer quelques réalités, émincer quelques rêves de trop. J’aime me dire qu’il me reste encore quelques unes de mes propres vies à sucer jusqu’à la moelle. Peut-être six ou sept, je ne compte plus.
Je n’ai pas envie de pleurer sur ce qui aurait pu être, ni sur ce qui n’est plus. Les fantômes et les macchabés, je ne crois pas qu’ils traversent encore mes dimensions. Alors tant pis si le musical est moribond, tant pis si bientôt on passe à notre pauvre littérature l’extrême onction, tu sais.

Cafés Salés, c’est bon pour les lendemains des ivrognes. Alors, je crois que l’aventure continue, cloportes galleux.

15 juillet 2008

One year.

Hop un an, enfin bientôt un an que ce fucking blog existe, laissant aller les ouvertures de nos aventures musicales, idéologiques ou spongieusement 'artistiques'.

Je vous écris d'une période où les gens rêvent de transats et moins de Tibet (ahah je sais ça agace), de pastis, de gaver le petit, d'apprendre à sauter du plongeoir, de suer dans des embouteillages de périphérique à ne plus savoir quoi en foutre. Tant de préoccupations qui ne sont pas et ne seront jamais les miennes. Déjà suffisamment encombré par quelques pauses imposées, que je devrais savourer parfois mais que j'ai du mal à accepter, par impression qu'on n'en fait jamais assez pour faire basculer ce petit monde. Il faut toujours bourrer, avancer, foncer, mettre les deux pieds dedans, tant pis s'il n'y a rien en-dessous, on se rattrapera toujours.

Aakash étant donc partie, gone, disparue pour un moment indécis vers des terres accueillantes (comprendre : là où règnent davantage que 6degrés dans les bocs), je ne sais où en est l'avenir du blog, je le pense non compromis vu qu'on va encore correspondre comme au bon vieux temps par vers et par maux et que vous serez là pour constater l'ampleur de la violence admise dans ces lieux (encore sous-exploitée j'admets hein), enfin si vous vous êtes pas déjà barré, c'est sûr qu'il y a plus agité pour l'instant comme blog.

L'aventure Zugzwang était belle, chaotique mais elle valait ses sacrifices et ce fut l'occasion (entre autres), de la rencontre directe de vos deux protagonistes ici présents sur le terrain miné de la musique. C'est à dire un truc qui aurait pu être géant avec plus de temps et de "moyens" humains. Mais comme on avance et pas toujours dans le même sens, un jour on trouvera le point de jonction de tout le monde, c'est obligé à force de se battre.

There.

9 juin 2008

In Danger?

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InDanger?

This is not a nightcall

I never write after midnight

I heard the Lord, I heard the Lord

I heard this gunfight

 

My bloody love is so at stake

That I can’t move a single finger

She’s in between the good and the killer

She’s in between truth and fake

 

Park for me the safety car

Park for me the safety car

Park for me the safety car

A human being, going too far

 

This is not a politi-call

I may have heard the green speech

I may have hurt the greedy Nietzche

Who said the winner’s never born

 

Park for me the safety car

Park for me the safety car

Park for me the safety car

A human being, going too far

 

This is not even a recall

My phone’s broke on a Tuesday

I was waiting for some dark fun

For the day, the day, the day !

 

And park for me the safety car

The safety pleasure, the roading bar

Park for me the foreign, foreign, foreign, foreign star

 

Park for me the safety car

Park for me the safety car

Park for me the safety car

A human being, going too far

6 juin 2008

Lavomatics

Tourne, tourne la roue pâle, dans les effluves de la rue.
Le cliquettis mécanique, vibrations blanches.
La voile gonfle dans l'air chaud, et l'on patiente.
Et l'on s'exile, sur de lointains îlots.

On prend la température du monde : est-il fiévreux, en cet après-midi ?

Nous le sommes, encore lisses des excès,
Le sourire du profiteur ô combien désintéressé.

Tourne, tourne la roue du malheur.
A notre tour d'éclater de rire au nez des vespassiennes.
Effluves de fleurs synthétiques,
On sent de cette propreté factice
Et la bile des lendemains emplâtrés.

On délave les vieilles insomnies
Spirales lactées et oléagineuses.

3 juin 2008

médiocrité des jours mauvais

Il englue avec mansuétude
Le spleen poisseux des multitudes.
Marche ! Ou Crève !
Ou rien, d'ailleurs.
On se permet des rêves
Qui on le goût du meilleur.

Il colle à tes semelles
Le spleen crasseux, il est pêle-mêle
Tuberculose sentimentale
Volutes au goût de santal.

Si tu n'avais rien
Il te suffirait bien.

A chaque feu vacille un pendu
Que le spleen faubourien a eu.

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