*Crème Brûlèe*
That’s on midnight. J’ai les cheveux gras comme jamais, le papier dépeint défait à neuf, les cordes de « Créme Brûlèe », 4 au total, m’appellent encore. Toujours envie, toujours découvrir ce bout de bois dépoli qui a débarqué chez moi.
Créme Brûlèe, mal ortographiée accentalement ainsi, car elle trouve sa source nominale dans je ne sais quelle hurlerie youthienne, se caractérise par un corps tout boisé apparent, sans les poutres qui vont avec.
Créme Bûlèe est une adorable précise qui tient jusqu’au repose-pouce à faire croire à l’auditeur que son manche huilé (ne gloussez pas je vous prie) est adapté à mes doigts mignons et courts.
Créme Brûlèe s’appelle comme ça parce que ça fait du bien de péter un coup sur les baptisations hasardeuses et au final branlesques d’instruments et que même que si je m’écoutais jusqu’au bout je n’irais pas vous pondre une sensationnelle prose sur cet objet.
Créme Brûlèe sent la sueur, la future sueur, la sueur actuelle à dépenser ses espoirs, à offrir rageusement sa joie et son coffre aux nouvelles bombes en cours de montage.
Créme Brûlèe, c’est tout, c’est plus rien de théorisations connasses, d’attentes mirifiques et mal placées. Créme Brûlèe ici et maintenant pour changer tout, dehors et dedans.
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